Dans l’histoire du secteur médico-social, les Clic sont des structures récentes. Elles trouvent leur origine dans le rapport « vieillir en France » de 1999. Ce rapport met en évidence une problématique nationale majeure : le manque de coordination dans la prise en charge des personnes âgées et le besoin d’un interlocuteur unique proposant une analyse globale des situations. Ce rapport pose également le constat selon lequel un large panel d’aides et de services existe, pour accompagner la perte d'autonomie, mais qu’il est difficile, pour le public concerné, d’appréhender le système et de se repérer. Il apparaît alors la nécessité de mettre en place des guichets uniques de proximité, chargés de l’information, de la coordination, de l’aide à la décision et du développement du travail en réseau.
C’est ainsi, que 2 circulaires instituant les Clic sont publiées.
- La 1ère circulaire (6 juin 2000) prévoit la création de sites expérimentaux.
- La 2ème (18 juin 2001) fixe l’objectif de la généralisation des Clic.
Il est attendu de ces nouvelles organisations, structurées sur un bassin territorial limité, (déterminé à l’échelon local), qu’elles apportent aux personnes âgées ainsi qu’à leur entourage, un accueil dans un lieu identifié et une écoute, afin d’offrir des réponses adaptées et personnalisées selon chaque situation rencontrée.
Le Clic exerce également une fonction d’observatoire des problématiques liées à la perte d'autonomie. Au travers de cette fonction, les Clic sont en mesure de repérer des axes de développement et de travailler sur des montages de projets innovants.
Enfin, compte tenu de la diversité des acteurs concernés par l'accompagnement des personnes âgées, qu’il s’agisse d’acteurs issus du secteur social, médico-social ou sanitaire, les Clic doivent faciliter la coordination et le travail en réseau. A compter du 1er janvier 2005, le pilotage des Clic est confié aux Présidents des Conseils départementaux.
Dans le Puy de dôme, 7 Clic sont créés entre 2002 et 2006.